Projet Momarbrification – 2017

Projet « Momarbrification »

ou

Des questions de changement

02 mars – 06 avril 2017
Classe de Première APL. – 2016/2017 – Lycée Ribeaupierre, Ribeauvillé, France – Prof. Dimitri Dimitriadès

* * *

* * *

Des élèves sont venus me voir en me demandant de donner quelques explications du projet, car des personnes extérieures à notre discipline sont un peu incrédules, elles ne comprennent pas la « signification » du projet.

Je vais donc essayer de dresser et de résumer quelques arguments et critères pour établir le bien-fondé de ce projet, en fin de compte « glorieux ».

* * *

1. Je commence par « l’incrédulité »
2. « Dans provocation il y a vocation »
3. « Tirer sur le « fil du nouveau »
4. Changement de point de vue
5. Changement de technique
6. Changement de socle
7. Changement de dispositif
8. Changement d’outils
9. Changement de l’intimité de l’espace
10. Changement d’esthétique 1
11. Changement d’esthétique 2
12. Changement de vision d’un projet
13. Changement de lieu de rencontre
14. Projet double

* * *

1.

Je commence par « l’incrédulité » des personnes visitant (traversant) le processus de création (puisque nous sommes dans un processus, et qu’elles assistent progressivement à l’émergence d’une œuvre.) La question qui se pose est la suivante : A quoi sert l’art ? Est-ce simplement pour décorer un mur vide ? Faire des travaux, les noter et les ranger (Ce qui veut dire que nous avons même pas le temps de voir ces travaux) ? Ou introduire et proposer un débat de fond sur une question donnée ? Ou encore « autre chose » (la « chose » de chacune et de chacun) ?

2.

Donc, (je le reconnaît) nous sommes dans un registre concernant la « provocation ». Il faut noter que dans le mot « provocation » il y a le mot « vocation ». Ainsi une seconde question se pose : Quelle est la vocation de l’art ?

3.

Comme je l’ai déjà expliqué en classe : dès qu’on commence à tirer sur le « fil du nouveau », tout ce qui suit est forcément nouveau. Une des plus grandes qualités de ce projet c’est celle de vous inviter à vous engager, (à réfléchir, à prendre en compte), sur des nouveaux terrains, des nouveaux matériaux, des nouveaux supports ;

4.

Changement de point de vue : Il faut reconnaître que d’habitude, nous ne travaillons jamais à partir de ces critères, nous sommes « convenablement » enfermés dans notre salle, et nous nous consacrons à notre discipline en silence. Avec ce projet, nous sortons dehors, nous prenons l’air, il y a donc un changement de point de vue. A ce propos, Bill Viola disait qu’un artiste doit changer son point de vue, non pas seulement intellectuellement mais aussi physiquement (il va passer toute une journée dans un grand arbre afin d’observer les écureuils.)

5.

Changement de technique : D’habitude nous utilisons le même support standard, le même format conventionnel (A4, demi-raisin (32.50 x 50cm.), etc.). Ce qui signifie que « la forme » est toujours la même, il y a que le fond qui change. Or avec ce projet, le fond et la forme change. Nous mettons en œuvre des nouvelles techniques jamais élaborées ;

6.

Changement de socle : En principe les colonnes d’un temple sont destinées à porter le toit du temple. Ainsi, au cours de notre première étape, sans avoir le besoin de construire un socle, nous disposons déjà du tronc d’arbre, qui devient un socle solidement ancré dans le sol, qui va devenir à son tour une colonne. Et ses colonnes portent le toit du ciel. Nous sommes donc dans un monumental infini ;

7.

Changement de dispositif : Nous ne sommes plus (comme nous l’avons été depuis un certain temps, c’est-à-dire plus de 6 ans…) autour d’une table, assis sur une chaise, mais devant un arbre individuel, debout ;

8.

Changement d’outils : Les outils traditionnels restent en salle (crayon, gomme, pinceau, etc.) Pour (enfin) élaborer un nouveau projet grâce à un nouvel outil : une bobine de tissu blanche de 15 cm de largeur : Une ligne large, blanche et transparente (Ce qui signifie qu’à l’avenir, pour les plasticiens, en particulier les élèves qui visent des écoles d’art, qu’il faut « mettre de côté » une matière qui est susceptible de devenir un outil spécial, grâce à l’intuition et à l’imagination de chacun ;

9.

Changement de l’intimité de l’espace : Un dessin, un tableau est destiné à être vu à une trentaine de cm. Nous dominons la pièce. Or, avec les arbres, c’est eux qui nous dominent. La visualisation du travail est beaucoup plus importante de l’ordre de quelques mètres. Cette différence est fondamentale ;

10.

Changement d’esthétique 1 : Nous passons du registre de la « représentation » (dessin, peinture) au registre de la « présentation ». Plus précisément, nous entrons dans le registre des nouvelles pratiques contemporaines : l’in-situ, ou l’installation. C’est un travail qui se fait sur place et qui ne peut pas être déplacé ;

11.

Changement d’esthétique 2 : Nous abordons un type particulier de « présentation », le Land Art (art de la terre). C’est comme si on fait un travail sur le paysage, mais directement sur place ;

12.

Changement de vision d’un projet : D’habitude le travail est souvent rangé, dans une pochette, dans une armoire. Ici, impossible de ranger, le travail est devant nous, dans toute sa (grande) mesure. Nous avons l’occasion de le rencontrer régulièrement, nous l’abordons de plusieurs côtés. (pour les élèves qui n’ont pas encore eu d’idée, c’est une occasion rare de méditer un nouveau projet ;

13.

Changement de lieu de rencontre : D’habitude les travaux fait en classe ne sortent que durant une exposition, et encore les travaux doit être de qualité et d’un intérêt certain, ici, changement de donné (en faite, c’est toujours une question de donnée…) les projets prennent place au fur et à mesure. Et je peux vous assurer que le projet en question est déjà, en ce qui me concerne, une grande réussite, l’ensemble des objectifs sont atteints. Je suis persuadé qu’il y aura beaucoup d’élèves qui vont dépasser le but…

14.

Projet double : Puisqu’il faut filmer le processus de création et faire une petite vidéo de 90 secondes (choix des plans, du montage, de la mise en scène, etc.

* * *

Arts Plastiques.
© Tous droits réservés. Dimitri Dimitriadès. Projet « Momarbrification ». Printemps 2017

Retour haut de la page

* * *

BERLINER LISTE 2016

Gallery
Info
1 Comment
  • Dernière déclaration d’artiste (Français)

    Last artist statement (English)

    * * *

    Dernière déclaration d’artiste.

    Il n’y a pas d’art sans prise de risque.
    Le risque est quotidien et permanent.

    Le corps tremble,
    Le cœur palpite,
    L’esprit est en éveil…

    Chaque jour, tout est à recommencer,
    Tout est à re-construire,
    Il n’y a pas d’accumulation d’expérience,
    Il n’y a pas de répétition,
    (Certes, c’est contradictoire,
    Mais cela est un fait. –
    Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.)

    Par conséquent,
    La perfection et le progrès dans l’art,
    Sont des faux-débats, des faux-problèmes.
    Ce qui compte surtout,
    C’est encore et toujours : le Nouveau,
    Ce qui n’a pas été fait, pensé, senti…

    Ce qui est aussi important,
    C’est que le véritable art,
    Doit bousculer nos repères,
    (Rigides et solidement ancrés.)
    L’art doit modifier (constamment)
    Notre regard sur le monde.
    C’est une ascension continue.
    L’art doit nous bouleverser.
    Il doit, comme le disait Andreï Tarkovski :
    « Labourer nos sillons… »

    Un mot sur mes derniers travaux.
    Je commence souvent une pièce, en partant… d’un simple mot.
    Un mot qui a une certaine résonance,
    Un mot porteur de plusieurs sens,
    Comme par exemple, les mots suivants :
    Nouveau = Nous + Veaux ;
    Corvée = Corps + V (la lettre) ;
    Décor = Dé + Corps ;
    Troublant = Trou + Blanc, etc.

    Mais parfois,
    Il arrive que je commence en partant de rien…
    C’est alors, un retour au risque…

    Enfin,
    Une pièce doit être un condensé qui ressemble à un film.
    Avec une ouverture, un dévelopement et une fin.
    L’ensemble est livré d’emblée.

    28 août 2016
    Dr. Dimitri Dimitriadès (Eoésis)

    * * *

    Last artist statement

    There is no art without risk.
    The risk is daily and permanent.

    The body trembles,
    The heart pounds,
    The spirit is on alert …

    Every day, everything is to be begun again.
    Everything is to be reconstructed.
    There is no accumulation of experience.
    There is no repetition.
    (Admittedly, this is contradictory,
    But it is a fact. –
    Days follow each other but are not alike.)

    Therefore,
    Perfection and progress in art,
    Are false debates, false problems.
    What’s matters especially,
    It is again and again : the New,
    What was not made, thought, felt …

    What is also important,
    Art must shake our marks.
    (Rigid and solidely anchored.)
    The art must modify (constantly)
    Our view of the world.
    It is a continuous ascension.
    Art has to upset us.
    It must, as said Andreï Tarkovsky:
    “Plowing our furrows …”

    A word about my latest work,
    I often begin a piece, starting with … a single french word,
    A word which has a certain resonance,
    An expanding word of several senses.
    For example, the following words:
    Nouveau, [in french, NEW] => Nous = [US, WE] + Veaux = [VEALS] ;
    Corvée, [in french, CHORES] => Corps = [BODY] + V [V (the letter)] ;
    Décor, [in french, DECOR] => Dé = [DICE] + Corps = [BODY] ;
    Troublant, [in french, DISCONCERTING] = => Trou = [HOLE] + Blanc = [WHITE] ; etc.

    But sometimes,
    It happens that I start from scratch,
    It is then, a return at the risk.

    Finally,
    A piece should be a summary which looks like a movie.
    With an opening, a developement and an end.
    The set is straightaway delivered.

    August 28, 2016

    Dr. Dimitri Dimitriadès (Eoésis)

    © Projet E3, Eoesis

    Retourner en haut de la page

« L’Arc-Barque »

Gallery
Info
Comments
  • Le Projet « Arc-Barque »

    ou

    Esquisse pour un projet monumental

    Arc-Barque 1

    Arc-Barque 1

    2-a-Projet Arc-Barque-jan 2016

     

    Arc-Barque 3

    Arc-Barque 3

    * * *

    1. Introduction
    2. L’idée de l’« ARC »
    3. L’idée d’origine
    4. Pourquoi l’Arc ?
    5. Le projet en fonction du programme
    6. Le projet du point de vue technique
    7. Et les élèves dans ce projet
    8. Un exemple de la participation des élèves
    9. La 1ère étape : test grandeur nature

    * * *

    1. Introduction

    J’ai le plaisir de faire la proposition en objet.
    Je commence à prendre en considération un projet quand il devient inépuisable, et c’est le cas avec ce projet…
    Certes, il y a des priorités, mais, justement, je me pose la question si ce n’est pas le grand projet qui doit devenir La Priorité : Une aventure extraordinaire, l’aboutissement d’une quête, la réalisation d’un exploit hors-norme, le contact des élèves avec une œuvre d’art contemporaine (A.C.) in situ, le changement (progressif) du regard des élèves sur l’A.C. répondre à une des attentes des élèves, faire des choses qui sort de l’ordinaire, du banal… etc.

    * * *

    2. L’idée de l’« ARC »

    L’idée est la suivante : l’exploitation d’une partie de la façade interne et arquée du collège pour former un Arc monumental (planches 2 et 3) avec des bandes magnétiques VHS, noires et brillantes.
    Je sais que ce n’est pas une mince affaire, mais c’est réalisable avec un budget étonnement réduit…

    * * *

    3. L’idée d’origine

    Au départ, j’ai songeais à un cheval ( ! – car l’édifice est en fer à cheval, symboliquement, est-ce une question qui est relative à la chance ?) Mais j’ai vite abandonné l’idée, qui a été remplacée par l’Arc. « Less is more » disait un architecte. L’idée est d’une grande simplicité, mais elle alliée à une puissante présentation légère.

    * * *

    4. Pourquoi l’Arc ?

    Il faut le dire, chaque détail de l’ensemble s’inscrit à la fois dans un langage sémantique accessible et fort, et, il est dans le cœur du programme d’APL du collège. Ainsi, il me semble que l’Arc vient propulser le fer à cheval.

    Comme je l’ai déjà dit, ce dossier est une esquisse, je vais donc juste donner quelques idées fortes, en attendant votre réponse.

    1. Introduire une question indispensable en APL : l’A.C., n’est pas seulement des images en papier, format A4, ou en projection vidéo, qui reste une image plate…
    2. Aborder l’A.C. dans sa monumentalité, dans son poids (ici, très léger.) dans son association étroite avec des structures existantes ;
    3. L’A.C. comme déclencheur d’un nouveau regard, d’une nouvelle sensibilité, d’un nouveau citoyen…
    4. Au fond, c’est quoi ? L’A.C. ne peut-on pas dire que c’est surtout une question de nouveau (étym. Récent.) Quelque chose qu’on a pas l’habitude de voir : Et, tout à coup, un arc se tend, mais reste aléatoirement immobile.
    5. C’est en fait, l’instant qu’on a choisit pour lâcher la corde, comme dans la voie de la méditation zen : « la corde, la flèche et la cible font un. » Il faut rappeler que la flèche monumentale devient une représentation des élèves qui iront, bientôt, soutenir le pays… (C’est donc un projet patriotique…)
    6. Un projet à tiroir. Nous avons un Arc et en fonction de notre emplacement (ou déplacement), (ou si nous retournons le dessin), nous obtenons une barque (sans voile) fichée à l’édifice. Ainsi :
    7. Lieu d’arrivée → Barque
    Lieu de départ → Arc.
    8. Deux projets en un.
    9. Enfin, j’aperçois un autre projet qui peut se déclencher, au niveau du sol, un « flash mob » des élèves en forme d’arc et de flèches… (Pleins de symboles.)

    * * *

    5. Le projet en fonction du programme

    En 6ème : L’objet et son environnement, la question du socle et du piédestal.
    L’objet dans la culture artistique. Fréquentation de lieu artistique…
    En 5ème : L’image et son référent ; Interroger le point de vue du regardeur et de l’auteur…
    En 4ème : Faire comprendre la place de l’art, acteur et témoin de son temps. Faire preuve de curiosité envers l’art sous toutes ses formes.
    Mais c’est surtout en 3ème que le projet prendra beaucoup plus d’importance : Prise en compte et compréhension de l’espace de l’œuvre. L’expérience sensible de l’espace, (rapport corps du spectateur et l’œuvre (être devant, dedans, déambuler, interagir). Insertion de l’architecture dans son environnement.

    6. Le projet du point de vue technique

    Le projet peut se décliner en plusieurs versions :
    1. Une version simple et éphémère de quelques jours ;
    2. Une version plus élaborée et plus développée.
    A Neuf Brisach, « « Po(i)nt à la ligne »» (Cf. www.projet-e3.com / Projet Po(i)nt à la ligne), lors de ma première approche (rapide), j’ai constaté qu’une seule bande, peut se casser sous l’action d’un vent fort. Mais en superposant plusieurs bandes et en ajoutant un fil métallique le problème est vite résolu. (Fr3 Alsace a été séduite par le projet, il y a eu un reportage de 5 minutes. (Il est donc possible de les inviter de nouveau…)

    * * *

    7. Et les élèves dans ce projet

    Deux possibilités :
    1. Faire le projet avec les 4 classes de 3èmes
    2. Faire le projet sous la base de volontariat, une vingtaine d’élèves.

    * * *

    8. Un exemple de la participation des élèves

    Faire une frise monumentale,
    Du type partition
    musicale…
    Chaque élève travaillera sur une partie. (Les crochets horizontaux.)

    * * *

    9. La 1ère étape : test grandeur nature

    Lancer une « bande renforcée » (plusieurs bandes collées) test sur la largeur du collège. (Un prof de maths ou de physique par ex. pourra calculer la résistance…)

    * * *

    Arts Plastiques.
    © Tous droits réservés. Dimitri Dimitriadès. Projet « Arc-Barque ». Hiver 2015.

    Retour haut de la page

    * * *

Dessins 2014

Gallery
Info
Comments

JE SUIS PARIS

* * *

« Souffrance 1 »

Souffrance 1

« Paris »

Paris

Les paroles de La Marseillaise, par Rouget de l’Isle (1792)

Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L’étendard sanglant est levé (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes !
 
Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons, marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons !

 
Que veut cette horde d’esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah! Quel outrage,
Quels transports il doit exciter !
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage !
 
Aux armes, citoyens…
 
Quoi! Des cohortes étrangères !
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi! Ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu! Par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !
 
Aux armes, citoyens…
 
Tremblez, tyrans et vous perfides
L’opprobre de tous les partis
Tremblez! Vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre
S’ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre !
 
Aux armes, citoyens…
 
Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Épargnez ces tristes victimes
À regret s’armant contre nous (bis)
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !
 
Aux armes, citoyens…
 
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !
 
Aux armes, citoyens…
 
(Couplet des enfants)
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre !
 
Aux armes, citoyens…

* * *

© Projet E3, Eoesis, Novembre 2015

Retourner en haut de la page

Testez vos connaissances artistiques

« E’ye : What is Art ? » IV. Série « Les Maisons »

LE PITCH : Testez vos connaissances artistiques en fonction des fragments des pièces proposées.

* * *

Origine du projet

Les photographies du « Projet « E’ye : What is Art ? » Version II – 1» étaient des rectangles de 20 x 30 cm. Au fur et à mesure de l’évolution du projet, je découpais les rectangles selon une matrice qui a la forme d’un diamant. Au moment des découpages j’obtenais, en principe, quand le cadrage me convenait, quatre triangles : deux grands et deux petits. Je ne pouvais pas jeter les chutes, les bouts de triangles. Je commençais à les collectionner en les disposant dans un dossier : les deux grands triangles formaient le carré de la maison, un petit triangle, le toit, et enfin le dernier était destiné à la cheminée. (Cf. Schéma assemblage des triangles. )

Par la suite, j’ai eu l’idée de jouer la « carte pédagogique » et de faire reconnaître « les maisons » par les visiteurs. Les solutions sont proposées au bas de chaque page. Le jeu s’articule autour de 14 pièces, les deux dernières étant d’artistes contemporains.

Appréciations :

13 – 14 bonnes réponses : Excellence ;
10 – 12 : Grande érudition ;
08 – 09 : Très bonne culture ;
05 – 07 : Bonnes bases ;
01 – 04 : En progrès.

* * *

© Projet E3, Eoesis, « E’ye : What is Art ? » Version IV. Série « Les Maisons » – Octobre 2014

Retourner en haut de la page

Déclaration d’artiste, 2014


Déclaration porononcée lors du vernissage de l’exposition « Mais-L’Ange », à la Radbühne de Neuf-Brisach (France) le 20 septembre 2014.

1. Introduction
2. La question du Nouveau
2. 1. L’esprit Nouveau (occulté de la déclaration)
2. 2. Le Nouveau : une apparition
2. 3. La lettre « e » dans le « projet e »
2. 4. « L’autre chose »

2. 4. 1. L’inutile est souvent utile (occulté de la déclaration)
2. 4. 2. Des exemples de projets nouveaux

3. La question du « Tout »
3. 1. « La chaîn’e »
3. 2. Dans le cœur du problème
4. Les origines du projet E’ye : une frise
4.1. Les qualités de la frise
4.2. La question du climat
4.3. L’épaisseur du Temps
4.4. La 1ère série E’ye I – 1
Notes et références

* * *

1. Introduction

Il me semble qu’il est indispensable d’introduire la « parole » dans l’art. C’est la raison d’être de cette déclaration d’artiste qui va pointer sur 3 orientations qui ont guidé l’élaboration de l’œuvre que vous avez devant les yeux. A savoir :
1. La question du Nouveau ;
2. La question du Tout ;
3. Le Projet E’ye : What is Art ? Qu’est-ce que l’Art ? Quel est le rôle de l’Art ? Et par conséquent le rôle de l’Artiste.

La déclaration devient également une illustration de ma méthode de travail…

* * *

2. La question du Nouveau

Quand j’étais à la faculté d’Arts Plastiques. Les professeurs me disaient souvent, à propos de mes propositions : « Ça été déjà fait… Cela aussi…  » Il était difficile de venir avec des propositions nouvelles. (J’insiste sur ce point, car il me semble que l’art c’est surtout une question de nouveauté.)

Il faut dire que du point de vue historique, le XXe siècle était une explosion incroyable de la nouveauté permanente. On n’arrive pas à dénombrer les mouvements et groupes d’artistes.

Et, en même temps, je suis triste de constater qu’aujourd’hui, tous ces efforts conjuguées de toutes ces découvertes artistiques n’ont pas apporter une paix universelle durable. (J’insiste aussi sur ce point, car il me semble que l’art c’est aussi une question de paix.)

*

2. 1. L’esprit Nouveau (occulté de la déclaration)


[1]

*

2. 2. Le Nouveau : une apparition

Entre temps, je n’ai pas été découragé.
J’ai poursuivi ma quête sur le « nouveau », tout en sachant, que le « nouveau » pose problème, car il déroute les spectateurs.
Le poète Rilke parle en ses termes dans son « Lettre à un Jeune Poète » : Le nouveau est là, devant vous, il vous regarde…

C’est en somme une apparition.

Alors, comment faire ?
Toujours poursuivre. Vivre avec l’apparition.
J’ai parlé au singulier, mais en réalité, il faut parler au pluriel. Il s’agit souvent d’une « famille d’apparition ». J’ai ainsi constaté, par exemple, qu’en déplaçant dans un système donné [A], un élément, nous obtenons un nouveau système [B].

En vous épargnant des importants détails (la valeur du cinéma et de la vision filmique – et donc du mouvement.) Nous arrivons au « Projet e ».

*

2. 3. La lettre « e » dans le « Projet e »

Ainsi par exemple, à l’origine, la lettre « e » dans le titre « projet e » était un mot de 5 lettres. J’ai caché 4 lettres, en gardant seulement la 1ère lettre, pour obtenir le « projet e ». Et du coup, j’obtenais « autre chose », quelque chose d’inattendue.

Et voilà les deux mots clés qui peuvent définir le « Nouveau » : « le nouveau c’est autre chose ».

En somme cette « gymnastique » de « l’autre chose » va donner, en partie, ce que nous avons devant les yeux. (Eyes en anglais)

*

2. 4. « L’autre chose »

Comme je viens de le dire, « l’autre chose » commençait à engendrer une dynamique (horizontale et verticale) inattendue et imprévisible qu’il était important de prendre en considération.

*

2. 4. 1. L’inutile est souvent utile (occulté de la déclaration)


[2]

*

2. 4. 2. Des exemples de projets nouveaux

Je cite quelques projets fruit du principe « d’autre chose » :
1. Le projet « E’ntraînement », une association entre l’art, les arts martiaux et de la religion. L’idée était d’entraîner, à l’improviste, un samedi après-midi, un public volontaire dans un centre-ville.
Par la suite, j’ai proposé le projet au gouvernement, mais en vain…
2. Le projet « Ouvertur’E ». Passer (pour ne pas dire donner) une œuvre, au cours d’une exposition des dessins à des visiteurs de passage. Il y en a eu 42 dessins qui ont été donnés.
3. Le projet E’nvoi : l’acquisition d’une œuvre d’art en un seul clic.

* * *

3. La question du « Tout »

En résumé, le « nouveau » consiste à ne pas faire comme les autres. Si je considère, la « Chaîn’e » de l’équation des données sur l’art. Il suffit d’effectuer un changement à l’intérieur de la chaîne et nous aboutissons à des nouvelles données.

« La Chaîn’E » est une belle opportunité pour introduire le second point de ma déclaration : La question du « Tout ».

*

3. 1. « La chaîn’e »

« La chaîn’e » est presque un Tout de ce que peut représenter l’Art et l’artiste (c’est le 3ème point de ma déclaration.) (Voir l’illusrtration)

Je viens de dire « presque », car il a été démontré que le « tout » n’est ni donné, ni donnable (Henri Bergson). Pourquoi ? Gilles Deleuze répond, « c’est parce qu’il est l’Ouvert, et qu’il lui appartient de changer sans cesse ou de faire surgir quelque chose de nouveau, bref de durer. » [3]

Nous constatons qu’à l’intérieur de la réponse de Deleuze, nous obtenons une relation pertinente entre le « tout » et le « nouveau » : c’est à partir d’un tout, ou de son approche, qu’on peut voir surgir quelque chose de nouveau.

*

3. 2. Dans le cœur du problème

Ainsi, quand je dis « tout », il s’agit d’un élargissement d’une projection panoramique globalisante. Pour illustrer cette idée, je vais raconter une petite anecdote, que je cite encore, selon les circonstances devant mes élèves : Une œuvre d’art aujourd’hui, doit contenir à la fois, l’ancien et le nouveau testament, l’Iliade et l’Odyssée, ainsi que d’autres monuments culturels.

Et en fait, si l’on regarde le « Projet E’ye : What is Art ? » Nous obtenons un exemple explicite de ce que je viens de dire. Il contient, à la fois, l’ancien et le nouveau testament, l’Iliade et l’Odyssée, mais aussi des monuments de l’art universel.

* * *

4. Les origines du « Projet E’ye : What is Art ? » : une frise

A l’origine, j’ai constaté qu’il était difficile de parler d’une œuvre devant les élèves sans la désigner.

J’ai commencé alors à étudier la question d’une frise d’histoire de l’art qui remonte des origines jusqu’à nos jours. La frise courait le long des murs de la salle. Elle était divisée en trois bandes horizontales d’une taille égale qui comprenait trois registres : 1. Peinture ; 2. Architecture ; 3. Autres (Sculpture, photo, objet)

*

4.1. Les qualités de la frise

La frise me permettait de bondir, à tous moments sur une œuvre donnée (Je n’avais pas besoin de chercher et de sortir une planche…) L’œuvre est là, elle était exposée.

Nous pouvons tirer une première constatation. La différence entre parler d’une œuvre et de la montrer. Cette qualité est visible dans le projet E’ye.

Une seconde constatation était de démontrer aux élèves que l’art ne remonte pas à l’aube des temps (du moins d’après nos connaissances actuelles, qui restent encore hypothétique). A l’échelle de l’âge de la planète, l’art est relativement jeune.
L’âge de l’univers : 13,8 milliard d’années
L’âge de la terre : 4,54 milliards d’années ;
L’âge de l’humanité : 2,9 millions d’années ;
Le climat européen actuel : 80,000 ans.

L’art donc n’apparaît qu’à partir du IIIe millénaire en occident (Ve en chine).

*

4.2. La question du climat

Les balbutiements de l’art n’étaient possibles qu’à partir d’une certaine maîtrise de la vie domestique. Il fallait d’abord se loger, se nourrir, etc. Mais vous pouvez constater, aussitôt, que pour se loger, se nourrir et boire, l’art est déjà présent, il y avait dès le départ, une association intime entre l’art et la naissance de l’humanité.

Le climat actuel remonte au VIIIe millénaire. Il a fallu attendre presque 50,000 ans avant de voir l’éclosion d’un esprit artistique qui cherche à produire des objets originaux. En somme (et sans entrer dans des détails) il y avait à l’origine une relation magique entre les œuvres et les personnes, qui a en quelque sorte disparu aujourd’hui.

Pour résumer, il n’y a pas eu un « big bang » de l’art sur terre. Il y a eu des étincelles sporadiques et éparpillées en Europe septentrionale.

Les véritables éclosions artistiques vont prendre racine à partir d’une condition indispensable : la douceur d’un climat tempéré : l’Egypte, la Mésopotamie, les Cyclades, la Grèce, L’Italie. Ainsi, la douce chaleur de ces régions reflètent la chaleur incandescente des arts.

*

4.3. L’épaisseur du Temps

Il faut alors imaginer les prouesses hors normes de ces hommes qui devaient, sans cesse, inventer de toute pièce l’ensemble de l’univers artistique.

Des humains extra ou des extra-humains.

J’ai commencé à réaliser que je travaillé « l’épaisseur du temps artistique ».
J’ai réalisé aussi, qu’il était important de montrer ce travail au plus grand nombre, que c’était une partie de mon rôle d’artiste, d’attirer l’attention des personnes sur l’art et des œuvres majeures de l’art.

J’ai décidé en 2012, de prendre en considération l’ensemble du monde artistique comme un « objet de réflexion », de travailler l’épaisseur de l’art.

Mais, je ne voulais pas faire un travail de documentation qui reste un peu froid à mes yeux.

A la même époque, je commençais à m’intéresser au losange. Il a suffit d’ajouter une barre horizontale au niveau supérieur du losange pour suggérer la forme d’un diamant.

*

4.4. La 1ère série E’ye I – 1

Là (avec le format en diamant), j’étais convaincu entre le forme du support et le fond artistique qui est en ce qui me concerne un trésor : L’art est aussi précieux qu’un diamant.

Cela je voulais aussi le démontrer aux personnes.

Ensuite, il y a eu le problème des nombres des pièces (des œuvres).

J’ai repris les 8 éléments constitutifs d’un E majuscules.

Mon souci était toujours de montrer une sélection d’œuvres des origines jusqu’à nos jours.

Je dois faire remarquer que pour la frise dans les collèges et lycées, j’avais déjà une liste de 136 chefs d’œuvres.

Cependant, j’ai constaté que pour la 1ère série de 16 pièces, il n’était pas possible de citer les disciplines majeures des arts : peinture, architecture, sculpture, etc.

J’ai décidé pour la 1ère série de citer seulement la peinture, en effectuant, autant que possible, une distribution mathématique qui englobe 30,000 ans d’histoire de l’art.

* * *

Notes et références

[1] Ainsi, nous n’avons pas assister à l’émergence d’un « esprit nouveau » (c’était d’ailleurs, le nom d’un mouvement initié par Le Corbusier… en 1920.)

On n’a pas vu la synthèse de cette accumulation de richesse culturelle.

En bref, je crois qu’on voit ou je vais en venir…

Essayons de lancer un qualificatif à notre époque actuelle, en tenant compte ce que je viens de dire : je me hasarde avec « un nouvel esprit économique ». L’économie domine le monde : c’est la loi du marché, de l’offre et de la demande, de la production et de la consommation, etc.

Avez-vous remarqué que dans le nom choisit, il y a une contradiction : En effet, peut-on associer « esprit » et « économie » ? Le « sacré » et le « profane » ? Sont-ils compatibles ? (Nous n’allons pas répondre à la question aujourd’hui.)

[2] Cette dernière idée contredit une idée reçue dans notre société : « Toujours faire des choses « rentables » , des choses qui « rapportent ». Vous allez me dire, mais pour un viticulteur, un agriculteur, un pharmacien, dans ces métiers il n’est pas possible de se permettre ce genre de digression.

A ce propos, je dirais que Fleming à trouver la pénicilline par inadvertance (il était brillant, mais négligeant), Colomb, la poussée d’Archimède, ils ont fait « autre chose », ils ont remarqué « autre chose ».

[3] Image-Mouvement, pp. 19-22 – Citée aussi dans ma thèse p. 3.

Retour haut de page

Je suis Charlie

L’auteur de la bannière a été identifié par Le Progrès: il se nomme Joachim Roncin et est directeur artistique et journaliste musical pour le magazine Stylist. Il est le premier a avoir publié ce logo sur Twitter mercredi à 11h52, moins d’une heure après la fusillade.
(Source : Le bon lien)

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots« . Martin Luther King.

« Ils voulaient mettre la France à genoux, ils l’ont mise debout. »

« Ils ont voulu tuer Charlie Hebdo, ils l’ont rendu immortel. »

« E’ye : What is Art ? » III. Série « Clin d’œil »

LE PITCH : Prendre en photo des spectateurs volontaires qui font un clin d’œil devant le projet « E’ye : What is Art ? »

* * *

De quoi s’agit-il ?

Marcel Duchamp disait que :  « C’est le regardeur qui fait le tableau ». Mais que se passe-t-il quand le regardeur est pris en photo devant un tableau ?

Le pitch du « Projet « E’ye : What is Art ? » Version I – 1» annonce l’idée suivante : L’Art en un clin d’œil : Le musée universel portable.
C’est faire circuler un « musée portable, universel » de ville en ville. Le public n’a pas le temps d’aller au musée, c’est donc le musée qui va chez eux.

Or, justement il m’a semblé que c’était intéressant d’inclure le regardeur dans le tableau en faisant des clins d’œil.

Le projet a été déclenché le dimanche 5 octobre 2014. Je prends les photos en fonctions de ma disponibilité.

* * *

© Projet E3, Eoesis, « E’ye : What is Art ? » Version III. Série « Clin d’œil » – Octobre 2014

Retourner en haut de la page

« Po(i)nt à la ligne »

« Œuvre Effet-Mère »

* * *

L’origine de l’installation
1er jour de l’installation : le jeudi 2 octobre 2014  
2nd jour de l’installation : le vendredi 3 octobre 2014 
Le titre de l’installation : « Po(i)nt à la ligne »  
3ème jour de l’installation : le samedi 4 octobre 2014 
4ème jour de l’installation : le dimanche 5 octobre 2014 
5ème jour de l’installation : le lundi 6 octobre 2014  

* * *

Dès le départ, j’étais fasciné par la monumentalité de la Tour bastionnée de la Radbühne. Je souhaitais faire une intervention sur la tour et sur sa situation, sa position, ses liens avec les fortifications.

J’étais très occupé par l’installation de la collection à l’intérieur de la Radbühne, et par conséquent je n’avais pas le temps de m’occuper d’une installation extérieur.

Mais, il y avait une relation qui commençait à s’imposer dans mon esprit : La Tour fortifiée qui devrait donnait, grâce à l’art, une force au public…

Comme toujours, il a fallu un temps d’adaptation et surtout d’observation, afin de voir comment le public réagit vis-à-vis de la Tour.

L’origine de l’installation :

J’avais des rendez-vous avec les élèves SEGPA [1]. du Collège Robert Schuman de Volgelsheim (68600). En principe, je devais intervenir autour du « Projet « E’ye : What is Art ? » Version II – 1», mais j’ai préféré commencer quelque chose de nouveau et mettre les élèves dans une nouvelle situation inhabituelle et enrichissante.

Je voulais également (dé) montrer aux élèves qu’il est possible de faire des « choses » simplement mais qui ont des perspectives nouvelles et surprenantes.

Cependant, je devais procéder à quelques vérifications et voir la faisabilité du projet.

1er jour de l’installation : le jeudi 2 octobre 2014

J’ai ainsi commencé, le jeudi 2 octobre, à tester mon matériel et voir sa résistance en fonction des mouvements du vent…

La petite expérience était convaincante car j’obtenais les effets que j’attendais, (des « effets de mer »)… (Cf. Image 1.)

2nd jour de l’installation : le vendredi 3 octobre 2014

Le lendemain, j’ai reçu la visite des élèves sympathiques de la SEGPA (2 groupes de 40 élèves) qui était très enthousiastes à l’idée de commencer une nouvelle expérience. (Cf. Images 3 et 4.)

C’était des moments inoubliables car en peu de temps, une œuvre à la fois légère et monumentale a vu le jour. A ce propos, il y aura beaucoup à dire, je souligne les faits suivants : le changement du point de vue, la création de lignes de fuite visible, longues de plus de 90 mètres, l’effet de vibration avec le vent, les déplacements (l’écriture) des lignes, le travail a été effectué sans aucun point d’ancrage (sans clou) … (Cf. Images 5 à 15.)

Le titre de l’installation : « Po(i)nt à la ligne »

Parallèlement au travail de l’installation, je réfléchissais à un titre poétique qui prend en considération l’ensemble des effets obtenus. Mais, je ne trouvais pas un titre séduisant. Et vers la fin de la soirée, j’ai trouvé un titre qui est toujours un grand moment : « Po(i)nt à la ligne »… (Qui devient en quelque sorte tout un programme… »

3ème jour de l’installation : le samedi 4 octobre 2014

J’étais agréablement surpris, de constater que l’œuvre a passer la nuit : sur 8 lignes tendues, une seule a été « arrachée »… Je pouvais, de la sorte m’occupait de la suite (Donner des « ailes » à la tour !)

4ème jour de l’installation : le dimanche 5 octobre 2014

Ce jour-là, une surprise m’attendait, l’œuvre a été complètement arrachée par des mains invisibles. Il ne faut pas oublier que l’œuvre était à la portée du monde qui passait sur le pont. (C’est à la fois une qualité et un inconvénient de l’œuvre …) (Cf. Images 19 et 20.)

Le hasard a voulu que deux élèves du collège, Tifanny J. et Océane T. sont passées pour voir si l’installation tenait encore… Constatant les dégâts, elles ont bien voulu refaire l’expérience, nous avons donc retendu sept nouvelles lignes… Je tiens à remercier chaleureusement les deux élèves citées pour leurs sympathiques collaboration… (Cf. Images 21 à 25.)

5ème jour de l’installation : le lundi 6 octobre 2014

Au matin, l’ œuvre était encore présente…

* * *

Références

[1] SEGPA : Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté. Je remercie chaleureusement le directeur de la SEGPA, M. Pierre Biry ainsi que l’équipe pédagogique.

* * *

Retour haut de page