Projet Sculptur’E

Le 15 mai 2010 – Revu et simplifié le 3 février 2013

Collège Gérard de Nerval, Village-Neuf, France.
Classe de 3ème B (Année scolaire 2010-2011)

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L’entrée du collège Gérard de Nerval a une particularité originale. C’est un énorme vestibule (un prodrome) rectangulaire et longitudinale qui dispose sur les côtés, de part et d’autre, presque d’une façon symétrique, en miroir, de deux atriums à ciel ouvert, fermés avec des grandes baies vitrées, inaccessibles aux élèves. (Cf. Image 1.)

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L’idée va germer à la suite de plusieurs péripéties :

1. J’ai rencontré à l’abord d’une forêt, des troncs d’arbres entassés. J’ai commencé à imaginer le potentiel de ce qu’on pouvait faire avec ce « trésor » ;
2. J’avais des cure-dents dans la main, je commençais à les manipuler, et du coup, j’ai revu en parallèle l’image des troncs d’arbre. J’ai rassemblé les cure-dents en les tournant « harmonieusement » au centre. C’est le projet « L’union fait la force  »  ;
3. La direction du collège a été séduite par le projet. Nous avons passé une commande de 12 poteaux de vignes, des rondins de pin, de 10 cm. de diamètre et de 200cm de longueur. Les élèves devaient sculpter « librement » les rondins. Un rondin pour deux élèves ; (Cf. Image 3.)
4. Après quelques séances de travail, j’ai constaté qu’il y avait une grande différence entre un cure-dent et un rondin (l’éternel question de l’échelle des valeurs), et qu’il était presque impossible de faire le projet avec les 12 rondins (maximum 6, comme le présente l’image) ; (Cf. Image 4.)
5. C’est alors que l’ai eu l’idée de faire deux sculptures différentes qui s’interpellent et qui se complétent. La première c’est « L’union fait la force  » (Cf. Image 8.) et la seconde « La Désunion ralentit, ou l’Escargot ». (Cf. Image 9.)

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